Les différents types de VMC

Chaque système de ventilation procède selon un même principe, forcer la circulation, l’évacuation et la ventilation de l’air à l’intérieur d’une habitation, de sorte que celui-ci soit sans cesse renouvelé.

Il y a deux catégories : les VMC à simple flux et les VMC à double flux qui regroupent elles-mêmes différents types de VMC.

Les VMC à simple flux :

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Le simple flux auto-réglable de VMC est le plus ancien des systèmes de ventilation encore existant et autorisé et donc le plus courant au sein des logements, maison ou appartement. De part sa simplicité d’installation et son flux automatique, il est par ailleurs le système le moins onéreux. Par simple flux on entend un unique groupe de gaines de ventilation et un unique sens de circulation de l’air.

Un moteur d’extracteur d’air (relié au disjoncteur pour l’alimenter) est placé dans les combles, relié lui-même à des gaines(2) conduisant aux VMC aspirantes(4). Les VMC placées dans la salle de bain, les toilettes, la cuisine et la buanderie, aspirent les mauvaises odeurs et l’humidité grâce au moteur qui force l’aspiration d’air et le rejette vers l’extérieur (sur le toit)(5). L’air nouveau entre naturellement par les ouvertures ou fentes situées au-dessus des fenêtres du salon, de la salle à manger et des chambres(2). L’air sain rentre par ces entrées d’air et ressort par le biais des VMC continuellement, afin que l’air soit toujours respirable sans mauvaises odeurs et humidité. En revanche, l’air entrant provoque une déperdition de chaleur, notamment en hiver.

Dans les VMC à simple flux, on trouve également le simple flux hygro-réglable. Même s’il reste un simple flux, on le place volontiers entre le simple flux basique et le double flux. C’est un système intelligent qui va réguler la ventilation en fonction du taux d’humidité qui est perçu. Les bouches VMC ou bouches d’extractions(1) se situant dans la cuisine, toilettes, salle de bain ou buanderie garantissent la bonne variation du débit d’air. Au lieu d’aspirer continuellement de manière égale ; comme le fait le flux auto-réglable, le flux hygro-réglable va réguler son aspiration.

Dans ce type d’installation, les VMC sont en effet équipées d’un clapet lui-même relié à un ruban hygrostatique. Plus le ruban se charge en humidité plus il se tend, actionnant ainsi l’ouverture du clapet. S’il ne se concentre pas en humidité, il reste détendu et le clapet reste fermé.

Les entrées d’air peuvent elles aussi être hygroréglées. Elles sont alors équipées  également d’un ruban hygrostatique permettant de ne laisser entrer l’air que lorsque cela s’avère nécessaire. Les factures de chauffage sont donc réduites grâce à ces réserves de chaleur.

La VMC simple flux hygroréglable est donc un bon compromis entre l’auto-réglable et le double flux. Il régule la ventilation, réduit les pertes de chaleur et reste très accessible en matière de coût.

Les VMC double flux :

Par double flux on entend deux groupes de gaines reliées pour l’un à l’extracteur d’air et pour l’autre aux bouches d’insufflation. Ce système repose sur un seul et même boitier ou moteur qui génère à la fois l’aspiration de l’air vicié et l’aération par l’air nouveau. Ce qui le rend onéreux, difficile d’installation et d’entretien, c’est essentiellement son système d’échange d’air. Ce dernier consiste à aspirer l’air impur, l’emmener au moteur pour le filtrer et en dégager les calories pour les ajouter à l’air entrant, ce qui lui permet d’être préchauffé.

Le double flux ne nécessite donc pas d’entrées d’air au niveau des fenêtres dans les pièces dites « sèches » (salon, salle à manger et chambres). Les bouches d’aspirations sont toujours existantes dans les pièces « humides » (cuisine, toilettes, salle de bain, buanderie) mais il existe en plus des bouches d’insufflation (remplaçant les entrées d’air des fenêtres) situées en hauteur des pièces sèches.

Le schéma est simple. Le moteur ou l’échangeur (un seul et même boitier) est composé de gaines aspirant l’air de la maison et de gaines aspirant l’air de l’extérieur. L’air vicié est aspiré par les bouches d’aspiration qui l’entrainent jusqu’à l’échangeur. L’échangeur se charge d’un côté de filtrer et de dépolluer l’air sortant, tout en ne conservant que les calories de l’air (qui apportent la chaleur). D’un autre côté, l’air aspiré de l’extérieur est conduit à l’échangeur et ajouté aux calories conservées pour enfin l’envoyer dans les bouches d’insufflation. De ce fait, l’air qui ressort de ces bouches d’insufflation est préchauffé, permettant naturellement d’éviter toute déperdition de chaleur comme avec un simple flux basique.

Environ 60% des calories sont collectées par le moteur. Les économies d’énergie peuvent atteindre 15% par rapport à un simple flux auto-réglable et 8% par rapport à un simple flux hygro-réglable. Toutefois son installation est complexe, encombrante, demande un entretien particulier et peut nécessiter des frais de rénovation conséquents. Il faudra donc compter plusieurs années pour amortir et rentabiliser cet investissemen